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Le book en train
5 décembre 2015

J’ai vu un homme - Owen SHEERS

j'ai vu

owen sheers

Rivages, 2015, 351 p. Traduit de l’anglais par Mathilde Bach.

Michael est écrivain, spécialiste du roman documentaire. Il suit pendant des mois deux frères d’origine cubaine vivant à New York qui gagnent leur vie au moyen de petits trafics illégaux. De cette enquête, il en tire un livre qui aura du succès. En effet, Michael, ce qu’il aime, c’est s’immiscer dans la vie des autres, les suivre jour après jour, faisant de leur quotidien le matériau principal de son écriture. Puis, un soir, il rencontre Caroline, américaine, grand reporter à Londres. Ils tombent amoureux et Caroline décide de s’installer avec Michael en Angleterre. Elle prend le parti de travailler localement mais le terrain lui manque, la démange. Elle décide finalement de repartir pour le Pakistan pour une enquête. Mais elle se fait tuer avec son équipe lors de son reportage. Michael déménage et s’installe à Londres. Il fait la connaissance de ses voisins, une famille à l’apparente normalité, un couple avec deux mignonnes petites filles. Michael devient de plus en plus proche de ce couple, fait quasiment partie de la famille. De nouveau, il s’immisce dans la vie des autres. Un jour, il s’introduit dans la maison de ses voisins, à la recherche d’un tournevis (!), mais il n’y a personne…Que se passe-t-il dans cette maison ? Que fait vraiment Michael à errer dans la propriété de ses voisins ?

Un roman qui se lit d’une traite, l’écriture est fluide, le suspense permanent coule tout le long du roman. Le personnage de Michael est très intéressant car il pose la question de l’écriture et du métier d’écrivain (vivre par procuration ?) ainsi que la question de la responsabilité individuelle et collective face à un drame. Un roman original et prenant.

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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