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Le book en train
16 avril 2016

Le dernier des Savage - Jay McINERNEY

dernier des Savage

jay mcInerney

Points, 1999, 405 p. Editions de l’Olivier, 1997. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean-Pierre Carasso et Jacqueline Huet

Will Savage fait partie d’une des dernières familles sudistes des Etats-Unis dont il est le fils cadet. Dans les années 60, la société et, en particulier les jeunes font bouger la société. Will, passionné par le jazz et le blues veut prendre de la distance par rapport à sa famille, sûre de ses valeurs et de son bon droit. Inscrit à une université de Nouvelle-Angleterre, il fait la connaissance de Patrick Keane, d’origine modeste, boursier et de cette première rencontre va naître une amitié improbable, dont Patrick sera le témoin et le narrateur pendant plusieurs décennies. Celui-ci suivra un parcours assez classique, sans trop de surprises, étudiant d’histoire à Harvard, il devient avocat et se marie. Will de son côté est un électron libre, dont le charisme lui permet toutes les libertés. Il se fait renvoyer de l’université, épouse une jeune femme noire, devient producteur de disques, multipliant les attitudes transgressives.

C’est le premier livre que je lis de cet auteur, Jay McInerney, et j’ai adoré cette biographie déstructurée, où le narrateur oscille entre amitié et amour, admiration et envie. Le portrait du jeune homme permet de retracer avec brio ses aspirations individuelles et ses sentiments contradictoires, dans cette société du Sud traditionnelle et étouffante. L’écriture est remarquable et la conduite du récit est incroyablement maîtrisée. Un moment de lecture intense. Très bonne couverture.

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Commentaires
M
Je ne connaissais pas ce roman... De Jay McInerney, je n'ai lu que "La belle vie", que j'ai beaucoup aimé. Du coup, j'ai très envie de découvrir de "dernier des Savage".<br /> <br /> Merci pour la découverte!
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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