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Le book en train
23 juillet 2015

L’homme du verger - Amanda COPLIN

homme verger

amanda coplin

10/18, 2015, 543 p. Christian Bourgois Editeur, 2014. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Laurence Kiefé.

En 1857, la mère de Talmadge et d’Elsbeth part de l’Oregon, avec ses enfants, après le décès accidentel de son mari dans une mine d’argent, traverse montagne et plaines, remonte la rivière Columbia pour finalement s’installer dans une vallée fertile. Ils se mettent tous les trois à développer le terrain pour en faire un verger. Des années plus tard, la mère est décédée et Elsbeth a disparu, on ne sait si elle est partie de son plein gré ou si quelque chose lui est arrivée. Talmadge vit dans une baraque au bord d’un cours d’eau. Il cultive ses pommes, entretient une amitié paisible avec Clee, un Indien, éleveur de chevaux et une relation entre amitié et amour avec Caroline Middey. Un jour, deux jeunes filles, Jane et Della, vagabondent sur son terrain et lui volent quelques pommes. Talmadge sent que ces enfants ont besoin d’être protégées mais sont craintives. Il commence à les nourrir et les apprivoise. Ce sont deux sœurs qui se sont échappées. Malgré leur jeune âge, elles sont enceintes. Voici le début de l’histoire de ces deux sœurs, et ce n’est que le début car le roman retrace les aventures de ces personnages, pris dans des relations affectives complexes, comme des destinées.

Amanda Coplin dont c’est le premier roman nous emporte dans une fresque romanesque incroyable dans les Etats-Unis de la fin du 19e siècle et dans une région sauvage où la nature fait également office de personnage. Malgré la couverture un peu kitsch….et un titre qu’il n’était pas facile de traduire (The Orchadist), ce roman est emballant : de multiples rebondissements, de vrais personnages, une ambiance particulière. Le personnage de Talmadge est particulièrement étudié.

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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