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Le book en train
24 juillet 2016

Dur comme l’amour - Larry BROWN

dur comme

larry brown

Folio, 2003, 316 p. Gallimard, 2001. Traduit de l’américain par Pierre Furlan

Homme, habitant dans le Mississippi perdu, cherche rencontre sexuelle sans lendemains ou copain pour se biturer sévèrement à coups de bières fraîches pour se réveiller dans une voiture des heures plus tard sans aucun souvenir. Voici la trame de ce recueil de nouvelles accompagnées d’une grande nouvelle (une novella, sur un homme qui cherche à devenir écrivain). Dans ces nouvelles, à la première personne, le héros masculin (un double de l’auteur), tente en vain de maintenir comme il peut des relations amoureuses avec des femmes avec lesquelles manifestement il ne partage pas le même langage… Entre désillusions, espoirs déçus et tentatives maladroites, cet homme poursuit son chemin comme un « Lonesome Cowboy ».

Larry Brown est connu pour son précédent livre Père et Fils, roman très noir.  On quitte ici le registre du polar noir pour rentrer dans le registre de la chronique d’un loser masculin dépassé par la gent féminine. C’est souvent franchement drôle, parfois pathétique, tout cela dans une ambiance très imbibée, mêlée de frustration sexuelle. Langage châtié s’abstenir…

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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