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Le book en train
18 mai 2016

Les filles de l’ouragan - Joyce MAYNARD

filles de l'ouragan

joyce maynard

10/18, 2013, 352 p. Editions Philippe Rey, 2012. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Simone Arous

Dans le New Hampshire, deux familles coexistent, aussi différentes l’une que l’autre. Nous sommes en 1950. La première famille est celle des Plank, agriculteurs depuis des générations, spécialisés dans les fraises, attachés fermement à leur terre. De l’autre, la famille Dickerson, toujours en train de déménager, la mère, artiste s’enfermant toute la journée dans son atelier, et le père, en permanence en voyage,  enthousiasmé par une invention improbable à breveter. Ces deux familles qui n’ont pas de points communs vont se retrouver lier par la naissance, un soir d’ouragan, d’une fille dans chacune des deux familles. Dans la famille Plank, Ruth, se sent différente de ses sœurs, aimant l’art et elle aime suivre son père dans ses travaux de champs, tandis que dans la famille Dickinson, Dana évolue bien différemment de ce que souhaiterait sa mère. Chacune, Ruth et Dana, raconte à tour de rôle, leur enfance, leur adolescence puis leur vie d’adulte. Ces récits mettent en lumière, leurs goûts, leurs choix et le chemin qu’elles tracent petit à petit.

Deux beaux parcours de femmes pour des histoires qui s’entrecroisent, qui se répondent et qui se questionnent. Joyce Maynard possède une plume légère et en même temps précise, elle met subtilement à jour les interrogations psychologiques de ces protagonistes. Une belle lecture pour l’été !

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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