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Le book en train
14 septembre 2016

Les âmes égarées - Joseph O’CONNOR

ames egarees

joseph o connor

10/18, 2016, 332 p. Libella 2014. Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau

Quelles sont donc ces âmes égarées ? Des âmes irlandaises habitant près de Dublin, à Dun Lagohaire par exemple. Elles ont habité à Londres, sont revenues ou bien ont voyagé à New York. Quel que soit le voyage, il y a toujours le sentiment d’être irlandais et de vivre sa vie comme une malédiction. Ce sont pour les plupart des histoires  d’hommes qui ne parviennent pas à établir des relations stables avec des femmes et qui sont quittés. Comment vivre après la rupture ? Comme s’adapter à un nouvel état des choses dont ils se sentent victimes ? A travers des personnages de maris, de pères et de fils, dans un rapport étroit avec leur terre natale, ces hommes souffrent et peinent à trouver du sens.

Une description douce-amère de l’Irlande d’aujourd’hui par le biais de beaux portraits d’hommes. Une écriture lumineuse et particulièrement efficace. Voici une belle présentation de l’âme irlandaise, mâtinée de causticité mordante, nécessaire à calmer les plaies affectives jamais vraiment refermées.

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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