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Le book en train
3 janvier 2016

Les saisons de la solitude - Joseph BOYDEN

saisons de la solitude

joseph boyden

Livre de poche, 2014, 474 p. Albin Michel, 2009. Roman traduit de l’anglais (Canada) par Michel Lederer

Dans l’Ontario, territoire canadien sauvage, Will, trappeur et ancien pilote d’un vieux coucou a été victime d’une agression. Il est à l’hôpital dans le coma. Nul ne sait s’il va se réveiller. De sa famille d’origine indienne, il ne reste que sa sœur Lisette et ses deux nièces, Annie et Suzanne. Celle-ci s’est enfuie avec un des fils Netmaker, une famille rivale, à Toronto et avant qu’elle ne disparaisse complètement, sa famille sait qu’elle a travaillé comme mannequin. Annie décide de partir à sa recherche. Délaissant la vie sauvage et le grand froid, elle part se frotter à la ville et se perd dans les paillettes de la jet set. Elle fait la rencontre d’un jeune homme indien, muet, qu’elle considère comme son protecteur. Annie, revenue de son périple urbain, veille au chevet de son oncle.  En espérant qu’il se réveille, elle lui raconte ses aventures tandis que de son côté, son oncle dans son coma se souvient du passé et de tous les événements qui ont amené à son agression.

Le livre Les saisons de la solitude fait suite au livre Le Chemin des âmes dans la mesure où l’oncle Will est le fils de l’un des protagonistes du Chemin des âmes mais le second livre peut se lire complétement indépendamment du premier sans qu’on se sente perdu ! Après cette remarque préliminaire, retour au livre… Joseph Boyden possède un talent de narrateur hors pair. Il sait à la fois évoquer la vie sauvage du Nord Canadien et le mode de vie de ses habitants, mêler avec habilité et légèreté plusieurs narrations, dépeindre avec tendresse les sentiments de ses personnages.

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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