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Le book en train
20 décembre 2015

Illuminations - Andrew O’HAGAN

illuminations

andrew o hagan

Christian Bourgois, 2015, 338 p. Traduit de l’anglais par Cécile Deniard.

Anne Blake vit en Ecosse dans une résidence de personnes âgées qui fonctionne comme un petit monde en soi, où règne l’entraide. Anne se rattache à ses souvenirs parce qu’elle est tout doucement en train de perdre la mémoire. Elle se souvient du père de sa fille, Harry qui l’a initiée à la photographie, de leurs rencontres toujours brèves sur les plages de Blackpool, des illuminations du bord de mer. A l’autre bout de la planète et du temps qui s’écoule régulièrement dans le sablier, le petit-fils d’Anne, Luke Campbell, capitaine dans l’armée britannique participe à une mission logistique en Afghanistan. La vie du camp, l’inertie et l’ennui, les relations avec les habitants et l’armée locale, le sens des combats sur cette terre aride, tout cela questionne cet homme qui s’est engagé dans l’armée, en mémoire de son père. Jusqu’au jour où une tragédie arrive et tout est remis en question.

Une très belle alternance de style, de rythme et d’ambiance qu’Andrew O’Hagan nous présente mettant en relief l’une et l’autre des situations : une résidence de femmes, à la vie un peu trop paisible et un terrain de guerre, violente et absurde. Comment vivre sa vie, comment l’affronter, vers où aller ? Des personnages qui doutent, qui s’accrochent, qui avancent malgré tout.

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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