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Le book en train
20 septembre 2015

En attendant Babylone - Amanda BOYDEN

attendant babylone

amanda boyden

10/18, 2012, 426 p. Albin Michel, 2010. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Judith Roze et Olivier Colette. Babylon Rolling, 2008

A La Nouvelle-Orléans, chacun vit dans un sentiment d’urgence, accentué par la menace permanente des ouragans qui frappent régulièrement les côtes de la ville. Dans le quartier d’Uptown, tout le monde se connaît, se fréquente, se déteste et chacun tente de tirer son épingle du jeu et de tirer le meilleur profit des cartes qu’on lui a distribué. Mais les cartes sont souvent mauvaises. Ariel, venue du Minnesota avec sa famille dirige un hôtel de luxe et se perd dans une relation sans lendemains avec un employé ; son mari, Ed, vivote à la maison, s’occupe des enfants, fait un peu le ménage et passe surtout son temps dans les bars. Il y a également la famille Harris, dont les fils tournent mal, un nouveau couple d’origine indienne, les Gupta. Il y a enfin Philomena et son mari Joe. Celui-ci malade reste allongé dans son lit toute la journée, tandis que sa femme prépare de bons petits plats, à sa sauce… avec des ingrédients un peu particuliers.

Une très belle chronique de la vie à la Nouvelle-Orléans, avec une vision très loin de la jolie carte postale. La vie est dure dans cette région et les personnages sont attachants parce qu’ils sont imparfaits. L’écriture d’Amanda Boyden est incisive, dérangeante et tendre. Un style très différent de son mari Joseph Boyden (très bon écrivain également) ! 

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Commentaires
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Qui a dit ?
"La tentation la plus dangereuse, ne ressembler à rien."
a.Albert Camus
b.André Gide
c.Maupassant
d.Oui-oui

(Réponse : a) 

"And now that you don't have to be perfect, you can be good."

a.Hemingway
b.John Steinbeck
c.Virginia Woolf
d.Jean-Claude Vandamme

(Réponse : b)

"It's a kind of great humiliation in a great city not to know where you are going".

a. Henry James
b. Philip Roth
c. Thomas Hardy
d.Crocodile Dundee

(Réponse a.)


Well said !

"Elle avait bon coeur malgré tout, mais il était comme une vieille pomme de terre ridée, d'où sortiraient de petits tubercules de tendresse vert pâle, un coeur sur le point de germer."

(Le Paradis perdu de Mercury, Brad Watson)

"Un jour il ne revint pas de la gare. Il ne rentra pas de la nuit, ni le lendemain matin. La mère buvait du thé sucré et fixait le plafond comme si ses yeux débordaient de liquide et qu'elle devait garder la tête en arrière pour les empêcher de couler."

(Après le feu, un murmure doux et léger, Evie Wyld)

American way of life...
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